« Je ne vais pas revenir sur le match. Quand on prend sept buts on fait profil bas. Il n’y a pas grand chose à dire sauf qu’il faut revenir sur le contexte. J’avais dit avant qu’on ne balançait pas ce match qui faisait partie d’une série de trois rencontres en six jours.
Je suis assez rationnel sur l’approche des matchs et des compositions. Par rapport à l’équipe qui était alignée à Lyon, n’étaient disponibles que Benoît Costil, Joris Gnagnon, Adrien Hunou ainsi que Gelson Fernandes qui a joué la seconde mi-temps. Pour des raisons de fatigue, Romain Danzé, Ludovic Baal, Benjamin André, qui lui à la rigueur aurait pu jouer mais était très fatigué, Paul-Georges Ntep, Yoann Gourcuff, Giovanni Sio et Kamil Grosicki (dos) étaient indisponibles. Étaient blessés Pedro Mendes, Afonso, Sanjin Prcić et Clément Chantôme.
Restaient à disposition pour former l’équipe, les titulaires à Lyon, Benoît Costil, Joris Gnagnon, Adrien Hunou et ceux qui ont joué, Gelson Fernandes, Mehdi Zeffane, Dimitri Cavaré, Mexer (match de reprise), Sylvain Armand, Adama Diakhaby, Ermir Lenjani, Habib Habibou, Kermit Erasmus, Pedro Henrique, Wesley Saïd (match de reprise) ; Christian Brüls et Anthony Ribelin qui n’ont pas été convoqués.
J’aurais pu faire jouer Benoît Costil à la place de Paul Nardi mais c’était une occasion pour lui d’avoir du temps de jeu comme beaucoup de clubs le font en Coupe de la Ligue.
Joris Gnagnon aurait enchaîné trois matchs en six jours. Je ne suis pas sûr que cela aurait été opportun. Ramy Bensebaini était suspendu. Adrien Hunou aurait pu faire les trois matchs dans la semaine sans trop en pâtir. À mon sens leur participation n’auraient pas changé le cours du match.
J’avais comme impératif administratif, selon le règlement de la Coupe de la Ligue, d’aligner sept joueurs qui avaient participé aux deux dernières rencontres. Dans l’approche de Monaco, on se préoccupait aussi du match de Bastia. Malheureusement il y a les circonstances. Trois matchs en six jours doivent être possible mais on arrive à un moment de la saison où des joueurs ont des problèmes physiques. Pour Paul-Georges Ntep et Yoann Gourcuff, ce sont des problèmes de remise en route. Ils arrivent déjà à encaisser, ça va dans le bon sens. J’espère que ça ira de mieux en mieux.
J’assume les choix mais c’est pour rétablir la vérité, que l’on juge en connaissance de cause. Le docteur ne forme pas l’équipe mais il me donne des informations. C’était rationnel, je savais que j’allais faire tourner. »
