William Stanger : « Maintenant il faut confirmer »

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Ancien vainqueur de la Coupe Gambardella, William Stanger, comme Romain Ferrier et Grégory Douard, connait la recette pour aller au bout de l'aventure. Satisfait des trois précédentes sorties (Vannes, Châteauroux, Avranches), l'ancien attaquant rennais s'attend à une forte opposition dans l'Aube. 

William, en plus d’être à la tête des U15, tu es aussi le bras droit de Romain Ferrier dans sa campagne Gambardella.

Lorsque Landry m’a évoqué l'envie d’avoir un staff Gambardella composé uniquement d’anciens vainqueurs, l’idée m’a tout de suite plu. Pour y avoir goûter en tant que joueur, la Gambardella ça ne se refuse pas. Le vivre en tant qu’entraîneur c’est un super challenge à relever. Pour le jeune entraîneur que je suis, c’est une expérience supplémentaire.

Avec du recul, quelle analyse fais-tu du parcours des U19 ?

C’était trois oppositions un peu similaires où l’on a fait preuve d’une bonne maîtrise collective. Face à Vannes avec toute l’excitation qui entoure une entrée en lice, les garçons ont réalisé une partie aboutie. À Châteauroux, avec de la patience, on a su faire la différence face à une équipe qui nous a opposé un bloc bas. Et contre Avranches, on a pris le temps de faire les choses bien pour s'imposer logiquement. Face à des adversaires de « seconde zone » on a été sérieux. Maintenant il faut confirmer face à des équipes plus coriaces.

Huitième de finale, ça devient intéressant…

Oui. Quand on arrive à ce stade de la compétition on commence à se projeter plus loin.

Plus loin, c’est le Stade de France !

On y pense dès le départ. Nous sommes des compétiteurs. Quand on s’engage dans une compétition c’est pour aller au bout. Mais avant ça, il faut passer les tours les uns après les autres, répéter les performances match après match.

Le prochain obstacle, c’est l’ESTAC…

On a réussi à se procurer quelques images. C’est une équipe au potentiel offensif très intéressant avec des individualités capables de percuter et de créer des différences. Il faudra se méfier. On s’attend à une forte opposition, les garçons y sont préparés.

La victoire finale en 2003, c’est le plus grand souvenir de ton passage au Stade Rennais F.C. ?

Ça n’est pas le plus grand pour moi mais ça reste un très bon souvenir. Je retiens avant tout l’aventure humaine avec le staff et les copains. C’est une compétition qui apporte de la visibilité, elle est devenue au fil des années de plus en plus médiatique. Elle a servi de tremplin pour certains.

Le huitième de finale avait été un match déterminant ?

Pour être honnête je ne m’en souviens plus. Je me souviens de notre entrée en lice, c’était à Guingamp. On s’était qualifié à l’issue de la séance de tirs au but. Jimmy Briand avait marqué le penalty décisif, une panenka qui avait frappé la barre avant d’entrer dans le but. Je garde en souvenir la demi-finale à Montaigu face à Lyon. On avait sorti un très gros match face à une équipe lyonnaise qui était favorite sur le papier. La finale n’avait pas été d’un très grand niveau mais nous l’avions survolée au tableau d’affichage, 4 buts à 1 face à Strasbourg.

En 2003, Yoann Gourcuff n’avait pas manqué de dédicacer la victoire finale à tous les joueurs avaient participé à l’aventure. C’est ça aussi l’esprit Gambardella…

Oui c’est le message qu’on a fait passer avant notre entrée en lice et c’est un message que je défendrais jusqu’au bout avec Romain. En 2003, vingt-six joueurs ont participé à l’aventure à la fin seulement seize était sur la feuille de match de la finale. Dix n’ont pas eu la chance de vivre ce que l’on a vécu sur la pelouse du Stade de France. Néanmoins si le Stade Rennais F.C. était arrivé à ce stade-là c’était aussi grâce à eux. Peu importe qui est sur le terrain, celui qui sera sur la pelouse aujourd’hui ni sera pas peut-être pas la prochaine fois mais le principal c’est que l’on avance ensemble dimanche.

La Gambardella, c’est aussi une épreuve mentale ? 

Il faut un groupe de qualité avec de bonnes individualités capables de se mettre aussi au service du collectif. Un groupe qui vit bien et qui quoiqu’il arrive reste solidaire et uni. Le mélange des deux peut nous permettre de faire quelque chose de bien. On a encore une belle marge de progression.

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Huitième de finale de Coupe Gambardella
ESTAC Troyes / Stade Rennais F.C. 
Mercredi 28 mars - 15h00
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