Comment l’aventure Rouge Mémoire a-t-elle commencé pour vous ?
J’ai rejoint Fabrice en 2011. À l’époque, il travaillait sur un outil qui n’était pas forcément adapté. Comme je suis développeur de métier, je lui ai proposé mon aide.
Étiez-vous un supporter du Stade Rennais à l’origine ?
Je suis un grand supporter du Stade Rennais depuis les années 1990. J’ai commencé à venir au stade vers mes huit ans, au moment où le club venait de remonter en première division.
En proposant votre aide à Fabrice, étiez-vous conscient de tout le travail que ce projet allait représenter ?
Sincèrement, oui. On avait envie de mettre en place quelque chose de solide, qui retrace au mieux l’histoire du Stade Rennais. Je savais que je m’embarquais dans un gros chantier, à la hauteur des ambitions de Fabrice. À l’époque, son travail sur les réseaux sociaux m’avait vraiment donné envie de faire partie de l’aventure, et de lui offrir les meilleures dispositions pour effectuer ce travail.
On avait envie de mettre en place quelque chose de solide, qui retrace au mieux l’histoire du Stade Rennais.
Comment s’est articulé votre travail au fil des années ?
Au départ, je me suis inspiré de ce que Fabrice avait déjà mis en place en essayant de rendre l’ensemble plus ergonomique. L’idée était de travailler main dans la main pour rendre l’expérience de l’utilisateur la meilleure possible.
Qu’est-ce que le site Rouge Mémoire représente en termes de chiffres ?
3 500 matchs et 850 joueurs sont recensés sur notre site. Sachant que chaque donnée a été rentrée manuellement dans le serveur. Ça représente un sacré boulot.
Est-ce une fierté d’être l’un des grands artisans de ce projet ?
Oui, c’est une très grande fierté. D’autant plus que Rouge Mémoire est devenu aujourd’hui une référence au sein de la communauté rennaise. C’est aussi une plateforme qui a inspiré d’autres clubs. Donc voir l’impact que nous avons eu sur le football français, c’est forcément plaisant.
