La gestion du groupe :
« J’ai un groupe très étoffé, de qualité, avec beaucoup de joueurs qui peuvent évoluer à différents postes, ce qui me laisse plein de possibilités. Le plus important est ce que l’on souhaite faire sur le terrain quelle que soit l’équipe qui débute. C’est ce que l’on a montré jeudi soir par exemple. Il faut que les joueurs aient le bon état d’esprit car parfois il y a des déceptions, des états d’’âmes mais ce n’est pas ce que je vois. Tant que ça demeurera ainsi, ce sera de bon augure.
On a eu de très bons effectifs les saisons précédentes mais je pense que le groupe est encore plus homogène cette saison. Les choix sont difficiles mais ça fait partie de mon métier. L’important est d’être le plus juste possible et surtout de composer la meilleure équipe possible du moment, pour un match précis. »
L’enchaînement des matchs :
« Pour pouvoir bien enchaîner après l’Europe, il faut un groupe étoffé, en quantité et en qualité, car on laisse des forces après les matchs de coupe d’Europe. Ce que l’on aime, c’est la compétition, les matchs. On ne se sent jamais aussi bien que lorsque l’on enchaîne tous les trois jours. »
Une équipe désormais plus relâchée ? :
« La saison dernière, on a perdu douze matchs, c’est trop pour être dans les trois premiers. C’est un axe de progression. On le dit souvent de façon naturelle, quand on ne peut pas gagner, il faut savoir ne pas perdre. Ce sont des phrases un peu bateau mais sur le moment, quand on fait match nul à l’extérieur contre une équipe supposée inférieure on est déçu, mais en fin de saison ça compte. Il y a trop de matchs à l’extérieur que l’on n’aurait pas dû gagner mais que l’on n’aurait pas dû perdre non plus. Avec cinq ou six points de plus, on aurait été devant Marseille. C’est pour ça que j’ai beaucoup insisté là-dessus en début de saison, peut-être en délaissant un peu trop l’autre aspect du jeu, le pressing que l’on doit faire, la prise de risque et le lâcher prise. Ça n’a pas permis aux joueurs de se libérer complètement. Ils sont restés focalisés uniquement sur la solidité. »
Le MHSC :
« C’est une formation très à l’aise à l’extérieur, moins chez elle. On sait comment c’est là-bas, c’est toujours difficile. On souligne souvent leur état d’esprit, leur agressivité mais il y a aussi des très bons joueurs dans cette équipe. Leur coach est expérimenté et il a toujours su tirer le maximum des effectifs qu’il a eus. »
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6e journée de Ligue 1 Uber Eats
Montpellier HSC / Stade Rennais F.C.
Dimanche 24 septembre 2023 – 17h05
Stade de la Mosson