Rolland, comment va le groupe au niveau physique ?
Il n'y a pas de blessure particulière à signaler. Yoann va mieux. Je réfléchis encore pour savoir si je prends le risque de le faire démarrer ou non. Il faut également penser au déplacement à Paris qui a été avancé au vendredi soir. Cela ne fait que quatre jours pour le préparer. Dimitri Cavaré continue sa remise en forme avec la CFA2 pour être totalement prêt pour le début de la saison prochaine.
Je pense également à Ousmane Dembélé qui est logiquement perturbé par tout ce qui se raconte autour de lui. Depuis trois ou quatre semaines, ça fait beaucoup pour un jeune homme de 18 ans. Nous faisons tout pour l’aider, je reste persuadé qu’il a toutes les qualités pour être performant et retrouver son niveau qu’il a plus ou moins perdu depuis deux matchs. Mais le contraire m’aurait étonné.
La déception de la défaite de dimanche dernier face à l’En Avant de Guingamp a-t-elle été digérée ?
C’est même une double déception car sur les deux derniers matchs, nous avons pris deux bosses coup sur coup. Une bosse sur la tête, ça fait mal et face à Guingamp, ce n’est pas une bosse sur la tête mais une bosse sur la bosse. Nous avons raté notre première mi-temps où là, nous étions toujours dans le match de Nice. Bizarrement, en deuxième mi-temps, pendant les dix ou quinze premières minutes, nous retrouvions, dans une certaine mesure, l’allure d’une équipe correcte et c’est à ce moment que l’on se fait crucifier trois fois. Si à ce moment, on me dit que l’on va perdre ce match, je veux bien le croire mais de là à en prendre trois, sincèrement je ne l’aurais jamais prévu ni envisagé.
Comment aborder ce match face à l’AS Monaco qui a soufflé le chaud et le froid lors de ses dernières sorties ?
C’est difficile. Il y a trois semaines, j’avais une certaine vision. Depuis il y a eu deux défaites et une victoire, exactement comme nous mais inversé. Savoir quel va être notre niveau et celui de l’AS Monaco, je ne parviens pas à le prévoir. Dans tous les cas, nous n’avons plus le choix. Nous avions fait une projection arithmétique qui, avec les victoires contre l’OM et le Stade de Reims, était parfaitement réalisable avec deux victoires, deux nuls et deux défaites sur les six derniers matchs. Or, nous avons déjà grillé nos deux jokers, il nous faut donc deux nuls et deux victoires avec un calendrier difficile. Mais je l’ai dit et je le répète, tant qu’il y a une chance, nous devons la jouer à fond et ne pas se décourager une seconde, même si la période actuelle est difficile pour tout le monde.
Cette équipe monégasque a la particularité de ne pas avoir de buteurs attitrés, tous les joueurs offensifs sont capables de marquer…
Oui et comme vous le dîtes, c’est tout un potentiel offensif dont il va falloir se méfier. Quand on voit des joueurs comme Vagner Love, Thomas Lemar, Helder Costa, Lacina Traoré, Nabil Dirar… ça fait beaucoup de joueurs capables de marquer à tout moment.
Peut-on considérer ce match comme celui de la dernière chance ?
Non car il en restera trois derrière. Le match de la dernière chance, c’est quand il n’y aura plus aucune possibilité au niveau comptable. Après, c’est vrai que si nous ne parvenons pas à le gagner, il faudra impérativement ne pas le perdre. Parce qu’après, remporter les trois derniers matchs, tout est possible, mais ça sera compliqué. Pour les réussir, il serait préférable de reprendre confiance dimanche à domicile.
Ligue 1 - 35ème journée : Stade Rennais F.C. / AS Monaco
Dimanche 24 avril à 21h au Roazhon Park
Match à suivre en Live-Tweet sur @staderennais avec #SRFCASM