Surpris par le FC Metz samedi au Roazhon Park, le Stade Rennais F.C. va devoir montrer un autre visage vendredi pour ne pas tomber dans le piège nantais. Lancé dans le grand bain de la Ligue 1 face au FC Nantes, James Lea-Siliki veut perdurer la tradition à la Beaujoire et redonner le sourire aux supporters.
James, la défaite de samedi dernier est-elle digérée ?
On n’a pas le choix. Quand on fait une contre-performance, il faut vite tirer les leçons, se remettre très rapidement au travail et penser au match suivant. On sait ce que l’on a raté, on l’a analysé. Un faux-pas ça peut arriver mais il faut croire en nous et croire en nos qualités. Tout n’est pas à jeter, il y a de mauvaises choses mais pas seulement.
Serait-ce un mal pour un bien ?
Même si nous avons manqué l’opportunité de creuser l’écart avec nos poursuivants, je pense qu’il valait mieux que cela arrive maintenant. Ça nous permet de ne pas trop douter et surtout de nous remettre en question rapidement.
Face à Metz tout avait pourtant bien commencé. Vous aviez le monopole du ballon, vous vous êtes créés de nombreuses occasions. Difficile d’imaginer un tel scénario…
On savait qu’on allait être attendu au tournant, on n’a pas su répondre cette fois-ci. Quand on ne se met pas à l’abri, on reste à la merci de notre adversaire. Metz a joué crânement sa chance et a profité de nos sautes de concentration pour se relancer. Au sortir du match, tous les sentiments négatifs se mélangent. Il y a de la frustration, de la déception, de la colère… On est déçu pour les supporters. Il nous reste cinq journées de championnat, il n’y a plus de questions à se poser, il faut sortir de bons matchs.
Et rien de tel qu’un bon derby face à Nantes pour relancer la machine…
C’est la meilleure échéance possible pour rebondir. C’est un match particulier, une rencontre importante pour les supporters, le club et encore plus quand on connait dans le contexte dans lequel nous sommes aujourd’hui. Il n’y a pas mieux pour réagir.
En l’absence de Benjamin André suspendu, tu devrais honorer une dix-neuvième titularisation en trente-cinq match. Pour une première saison complète c’est pas mal…
Ça fait un moment que je côtoie le groupe professionnel. Si je n’ai pas eu ma chance plus tôt c’est parce que j’avais encore des manques. Jamais je n’aurais imaginé pour ma première saison entière jouer plus de trente matchs. Ce que je souhaitais c’était de m’accrocher au groupe et grappiller du temps de jeu. Ça veut dire que je progresse bien, que le staff me fait confiance.
Nantes, c’est le premier club que tu as affronté en tant que joueur pro…
C’était un match particulier. Ma famille était dans les tribunes. Nous étions menés 1-0, coach Gourcuff décide de me faire entrer milieu gauche. Il m’avait demandé de percuter, provoquer, de faire ce que j’étais capable de faire tout simplement. Une première apparition chez les professionnels que je n’oublierai pas car mon pote Joris avait égalisé en fin de rencontre. Nous ne nous étions pas imposés mais c’était comme si.
Tu as suivi le parcours de Nantes cette saison ?
Oui comme toutes les équipes de Ligue 1. C’est une formation compacte qui encaisse peu de buts et qui en marque régulièrement. Je ne pense pas qu’elle nous soit supérieure. Ce sera une rencontre différente du match aller, avec d’autres hommes, une autre ambiance. On sait que le club fête son anniversaire, on fera tout pour que cette fête soit rouge et noir au coup sifflet final et que nos supporters quittent Nantes avec le sourire.
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34ème journée de Ligue 1 Conforama
Nantes / Stade Rennais F.C.
Vendredi 20 avril - 19h30
La Beaujoire
#FCNSRFC
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