Jérôme, quel regard portes-tu sur la performance générale de l'équipe au Vélodrome ?
- C'est toujours plus facile quand tout le monde défend. On se sent moins en difficulté. Ca n'est pas toujours facile d'aller attaquer et défendre car on a jeu très porté vers l'avant. Si on défend trop, on risque aussi d'être en infériorité en attaque. C'est un équilibre à trouver comme on l'a fait à Marseille. Mais c'était un match à l'extérieur. A domicile, on ne peut pas se permettre d'avoir seulement une ou deux occasions.
On t'a senti très à l'aise samedi dernier face à Marseille...
- Cela vient tout doucement. J'apprends à jouer avec mes partenaires. Au fil des matches, on commence à se trouver. C'est de bon augure pour la suite.
Depuis ton arrivée, prends-tu plaisir à évoluer avec tes nouveaux coéquipiers ?
- Je prends du plaisir et je pense que tout le monde en prend. Mais il faut des victoires au bout car après, la confiance peut s'effriter suite à de mauvaises performances.
Penses-tu qu'il y a un vrai potentiel offensif dans ton équipe ?
- Oui grâce notamment à Jimmy (Briand). C'est un joueur qui fait très mal. Il sait à la fois défendre et attaquer. C'est un élément important.
La première victoire de la saison commence à se faire attendre pour les supporters...
- Cela devient important. Ce sera notre deuxième match à domicile et il serait bien de conclure par une victoire. Ce serait dans la logique des choses de gagner après une défaite et un nul.
Avec un jeu très porté vers l'avant, n'avez-vous pas peur de vous faire piéger comme face à Nancy ?
- Je ne pense pas que les équipes qui vont venir au stade de la route de Lorient viendront avec la fleur au fusil. Les adversaires savent que si nous faisons le jeu, il risque d'y avoir des buts. On a pu voir que contre Nancy, nos adversaires ont appliqué le contre et cela a marché. Saint-Etienne va essayer de faire la même chose. Il faudra marquer le plus rapidement possible pour qu'on puisse sortir et je pense que la partie sera plus facile par la suite.
Si vous ne marquez toujours pas face à Saint-Etienne, ne craignez-vous pas que le doute s'installe ?
- Le doute s'installe qu'on n'a pas d'occasions. Nous, on s'en crée plein. Ce n'est pas une question de confiance mais d'être sûr de soi. Ca va venir, il suffit d'un déclic...
