Sabri Lamouchi : « souffrir ensemble »

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Satisfait de retrouver la Bretagne sans blessé après onze jours de travail acharné, Sabri Lamouchi fait le bilan du stage en Autriche.


Sabri, l’opposition était bel et bien relevée contre Salzbourg.
« C’est comme cela qu’on l’avait présenté aux joueurs. Cette équipe ne joue pas pour jouer mais pour gagner. Elle met de l’intensité, elle est compacte, agressive et dynamique quand elle a le ballon. En phase offensive, il n’y pas un mais trois joueurs qui plongent. Il nous fallait être prêt. On l’a été pendant 45 minutes. Il est dommage que l’on n’ait pas eu la lucidité dans le dernier geste. On a fait une bonne première mi-temps. On aurait dû ouvrir le score avant eux. On a été surpris par le pressing, l’intensité et la densité mais c’est logique car Salzbourg commence la compétition la semaine prochaine. On a réussi à sortir le ballon proprement de derrière et à nous créer des occasions. En seconde, c’était un autre match, un autre visage, avec plus de suffisance et moins d’implication. Le haut niveau, ce n’est pas très compliqué. Il faut de la qualité et faire le moins d’erreurs possible. Aujourd’hui, on a fait trois erreurs, on a pris trois buts. On apprend avec les erreurs que l’on commet à partir du moment où on ne les répète pas. »

Plus globalement, quel est le bilan du stage autrichien ?
« On finit le stage sans blessé après une charge de travail importante et de nombreux kilomètres avalés, 22 séances d’entraînement et 110 kilomètres parcourus par joueurs, sans compter le match d’aujourd’hui. Le point positif est que même après ce match on n’a pas de problème physique, c’est une bonne chose. On va retrouver tout ce monde mardi pour enchaîner avec quatre séances avant le prochain match à Anderlecht. Dans l’ensemble, je suis agréablement surpris. C’est très positif sur le fait que tout le monde ait adhéré à la charge de travail. Le plus important pour nous est d’avoir un groupe physiquement homogène le plus rapidement possible. »

Les jeunes espoirs et les recrues se sont-elles bien intégrées ?
« Je ne me faisais pas de soucis pour eux. On connaît parfaitement notre groupe. Il est sain. Il vit bien. On est resté sur la dynamique de la saison dernière avec une fin de saison exceptionnelle pour tout le monde. Il faut faire en sorte de souffrir ensemble pour repartir de la même manière. Un calendrier bien chargé nous attend. Il faudra répondre présent. »


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