Comment abordez-vous cette fin de saison ?
On espère accrocher les formations qui sont devant nous et rester invaincus. On veut porter fièrement le maillot jusqu'à la 38e journée. On a perdu qu'une confrontation sur les huit dernières. Il faut essayer de terminer sur une note positive. Cela conditionne souvent également le début de la saison suivante.
Y a-t-il des objectifs comptables ?
Ce match de Nice est aussi important, car on peut se détacher et conforter notre place dans le " Top 10 ". Au classement, on observe qu'il n'y a pas beaucoup de surprises. Bordeaux est devant mais on peut rattraper Montpellier ou Lille.
Comment voyez-vous cette rencontre face à Nice ?
C'est une équipe combative qui vient à Rennes pour assurer son maintien. Il faudra que l'on mette un maximum d'impact et d'intensité pour obtenir la victoire et se rapprocher un peu plus des 50 points.
Vous jouez désormais avec moins de pression. Est-ce l'occasion de prendre davantage de risques offensifs ?
Il faut avant tout gagner les matchs. Si on part à l'abordage, on encaissera 2 ou 3 buts. On a appris de nos erreurs. En début de saison, nous avons eu du mal à trouver notre identité. Nous n'avions jamais connu de périodes difficiles. Nous ne savions pas comment l'effectif se comporterait. Allait-il s'effondrer ou sortir la tête de l'eau ? On s'est accroché à des matchs nuls et aujourd'hui ils nous font du bien.
Sentez-vous le groupe toujours mobilisé ?
Oui, on a montré un état d'esprit intéressant lors des dernières rencontres. Il faut continuer à travailler et réaliser les efforts ensemble. Il y a eu des hauts et des bas durant cette saison. Avec une ou deux erreurs d'arbitrage en moins, on pourrait avoir 4 points supplémentaires. On ne serait pas loin de l'Europe. Mais je ne pense pas que l'on avait la base pour devenir européen. On n'avait pas assez de vécu. A cinq journées de la fin, on compte 46 points et nous avons été les chercher.
