Romain, qu'est ce qu'il a manqué contre Sochaux samedi dernier ?
Le match contre Sochaux était le troisième en une semaine. Sur cette période, on a connu énormément d'émotions, des bonnes et des très mauvaises. L'équipe sochalienne jouait sa saison sur cette rencontre. On a senti une grosse différence entre les deux équipes sur le terrain.
Dans quel état d'esprit l'équipe aborde t-elle ce dernier match de la saison ?
On est forcément plus libéré qu'il y a quelques semaines. On a vraiment à cœur de finir ce championnat sur une bonne note. On a conscience que la saison a été difficile pour tout le monde.
Comment appréhendes-tu cette équipe de Reims ?
C'est une formation qui a réalisé une très belle saison. Ils ont des bons joueurs comme Prince Oniangué (ndlr : formé au SRFC) qui a inscrit 10 buts pour sa première année en Ligue 1. Même s'ils sont un peu en difficulté sur les derniers matchs, ils auront envie de faire la fête avec leurs supporters, dans leur stade.
Comment as-tu senti le groupe cette semaine à l'entraînement ?
On était assez relâchés. Tout le monde veut bien finir la saison. On sait qu'il va y avoir des départs dans les prochaines semaines. Le groupe a envie de terminer l'histoire de la meilleure des manières.
Comment juges-tu la saison de l'équipe ?
Notre saison a été décevante, on en a tous conscience. On savait que ça allait être une saison compliquée. Il y a eu énormément de changements au club à l'intersaison. On va dire qu'on a réussi à sauver les meubles en disputant une 21ème saison consécutive en première division. Il faut se servir des points négatifs pour s'améliorer.
Vous avez craint la descente en Ligue 2 ?
A plusieurs moments, oui. Après le match aller contre Sochaux, on commençait à dégringoler au classement. Ce match avait été d'une pauvreté incroyable. Après la défaite contre Toulouse au mois de mars aussi. On a vraiment senti le souffle des reléguables dans notre dos. Le club n'était pas programmé pour jouer le maintien. C'est d'autant plus compliqué de jouer ces rencontres quand vous n'y êtes pas préparés.
Tu n'avais jamais connu une telle situation depuis que tu es professionnel...
Non, c'est la première année que je vis ça au Stade Rennais. C'est très usant de jouer le maintien. On a conscience qu'il y a énormément de personnes qui travaillent pour le club et qui sont impactées par les résultats de l'équipe. On y pense tout le temps. C'est beaucoup plus plaisant lorsqu'on est dans le haut du tableau et qu'on doit se battre pour accrocher les places européennes.