C'est une nouvelle étape que vient de franchir l'emblématique capitaine du Stade Rennais F.C., Romain Danzé.
Samedi à Caen, celui qui a tout connu avec le club de la capitale bretonne a célébré sa 368ème cape sous le maillot Rouge et Noir toutes compétitions confondues. Un total qui fait du natif de Douarnenez le deuxième joueur le plus capé de l'histoire du club derrière Yves Boutet ! Bien que son temps de jeu ait été réduit depuis l'éclosion d'Hamari Traoré, le défenseur rennais n'entend pas s'arrêter en si bon chemin et donnera tout pour aller chercher le record d'Yves Boutet.
Romain, ça y est tu es devenu samedi soir le deuxième joueur le plus capé de l’histoire du club. Cela représente quoi pour toi ?
C’est une grande fierté. Avec René Cédolin, on a longtemps partagé cette place de deuxième. Avec ce match à Caen, me voilà seul sur la deuxième marche du podium. C’est une marche en plus, il y en reste une. Ça va être compliqué d’aller la chercher mais c’est faisable.
Tu y crois malgré un temps de jeu réduit...
Je savais pertinemment qu’en recrutant un joueur à mon poste, j’allais avoir un peu moins de temps de jeu. Hamari (Traore) est un bon joueur, il fait le job. Je joue un peu moins cette année mais le coach m’implique comme un titulaire. J’essaie d’apporter au quotidien ce que je peux pour faire avancer le groupe.
En signant professionnel au Stade Rennais F.C., tu t’étais imaginé atteindre ce genre de record ?
C’est impossible d’y penser surtout qu’à l’époque j’avais signé un contrat d’un an sans trop savoir où il allait me mener. Quand on regarde dans le rétroviseur, le chemin est long. C’est passé à un vitesse folle parce qu’on vit de grandes émotions chaque semaine. Même si la tendance est de dire qu’il ne se passe pas grand-chose au Stade Rennais F.C., on vit de beaux moments.
Comme Loïc Perrin à St-Etienne, tu fais partie de ses oiseaux rares du championnat qui portent fièrement les couleurs de leur club. Qu’est-ce qui te retiens autant ici ?
Je suis chez moi à Rennes (rires). Comme je l’ai déjà dit, j’ai franchi les étapes une à une dans ce club. Je suis passé de « petit joueur professionnel » à remplaçant, à titulaire puis capitaine. Je me suis construit en tant que joueur et en tant qu’homme aussi. Avec le temps, vous avez des attaches au club, à la région, aux personnes qui travaillent ici, aux supporters…
Petit déjà, ta priorité c’était de rejoindre le Stade Rennais F.C. ?
Les premiers clubs se sont intéressés à moi quand j’avais 11 ans. J’ai fait la visite de nombreux clubs. J’avais le choix entre un club breton et un non-breton. Je me suis arrêté sur Rennes parce que c’est un club que je suivais déjà étant petit. Un club proche de mon domicile familial. C’était important pour moi de garder une proximité avec mes parents. Le club venait d’être repris par la famille Pinault ce qui en faisait un club ambitieux et attractif.
Tu joues moins mais dès que l’opportunité se présente, le brassard te revient naturellement. C’est une réelle marque de confiance et de respect de la part de Sabri Lamouchi…
Dès que le Président Létang et Sabri Lamouchi sont arrivés, ils ont tout de suite voulu me rencontrer et ils ont été clairs avec moi. Ils m’ont dit qu’ils comptaient sur moi pour faire passer leurs discours auprès des joueurs. Qu’il me donne le brassard à chaque fois que je suis sur le terrain, ça me fait plaisir.
Tu es le capitaine numéro 1…
Je ne sais pas s’il y a une hiérarchie. Benjamin est très bien dans ce rôle aussi. C’est une vraie découverte de le sentir à l’aise avec le brassard.
On peut désormais le dire Romain Danzé et le Stade Rennais F.C. c’est pour la vie !
Il n’y a plus de doute, je ne me vois pas partir. Tant que la santé me le permettra, j’espère continuer le plus longtemps possible.