" Si on passe, on va y prendre goû t très sérieusement. "
Romain, le Stade Rennais F.C. partira logiquement favori...
Recevoir une Ligue 2 à domicile, ça peut être un match piège. Les dernières saisons, on en a fait l'expérience. On va voir demain soir si l'on a tiré les leçons de nos échecs. Il y a un quart de finale à aller chercher. Il faudra faire le boulot et se qualifier.
Sur le terrain, quel peut-être le piège ?
C'est de tomber dans un faux rythme face à une équipe qui va certainement jouer très bas, qui va nous laisser le ballon. Le piège, c'est de se faire contrer. Si on garde l'état d'esprit de ces dernières semaines, il n'y a pas de raison que l'on ne se qualifie pas.
Quelle importance donnes-tu à cette rencontre ?
Quand le premier tour arrive, on ne mesure pas forcément la portée que ça peut avoir. Mais là, on se dit qu'en cas de victoire, on accède aux quarts de finale. Tout peut aller très vite. Nous attendons un titre et nous voulons emmener à nouveau nos supporters au Stade de France. On a une revanche à prendre. Il ne faut rien négliger. ça n'a pas le même parfum que la Coupe de France mais si on passe mardi soir, on va y prendre goû t très sérieusement.
La Coupe de la Ligue est un objectif. La situation en championnat n'est pas non plus catastrophique. Nous sommes à deux points du cinquième. ça peut nous donner une bouffée d'oxygène et nous ouvrir d'autres perspectives.
D'autant plus que des grosses cylindrées s'affrontent...
Il y a de très belles affiches en parallèle de notre match. Des grosses équipes vont tomber mais on va déjà se concentrer sur notre match. On regardera le résultat des autres après la victoire.
Doit-on s'attendre à un turnover ?
Cette compétition peut servir à donner du temps de jeu à certains. Beaucoup de joueurs se sont révélés grâce à cette compétition. Moi le premier. Récemment, il y a eu Yassine Jebbour. Mais je pense que plus la finale se rapproche, moins on fait tourner. ça se vérifie dans toutes les équipes.
Tu as joué, à Saint-Etienne, ton 200e match avec le SRFC. C'est un chiffre marquant ?
Forcément. Je suis attentif à cela. Je n'ai pas eu de titre mais j'ai connu de belles choses. Il me reste encore un peu de temps pour y parvenir. J'espère que j'arriverai à inscrire quelque chose à mon palmarès.
" Il faut avoir de l'humilité quand on joue à un nouveau poste. "
Tu es passé de défenseur à milieu. Tu peux jouer attaquant mardi soir ?!
(rires). J'ai joué numéro 10 dans ma jeunesse. Peut être que j'arriverais à marquer quelques buts. Avec du recul, ça m'a fait du bien de découvrir un autre poste. Je me remets en question. Je réfléchis à un autre positionnement. Je fais d'autres efforts physiques.
Contre Montpellier, tu as joué milieu défensif. Comment as-tu vécu ce repositionnement ?
ça n'a rien à voir. Je suis habitué à avoir une ligne à côté de moi. Là, on est en plein milieu. Il faut regarder partout. Le danger peut même venir de derrière. Tout va beaucoup plus vite. Il faut voir beaucoup plus vite aussi. Cela demande de l'humilité quand on joue à un nouveau poste. On repart un peu de zéro. On verra ce que l'avenir me réserve.
