La deuxième coupure internationale de la saison terminée, les Rouge et Noir vont reprendre la Ligue 1 Conforama chez les Verts dimanche à 17h. Leur coach Sabri Lamouchi attend le même comportement que celui affiché à Monaco.
Sabri, la victoire à Monaco a permis de vivre une trêve plus paisible à la Piverdière…
J’ai une chance, c’est que nos matchs avant les trêves, on les a bien négociés et gagnés. Ça permet de savourer, de manière positive et agréable, les périodes sans compétition. C’est plutôt une bonne chose. À l’inverse, les matchs après la trêve sont plutôt négatifs. Il faudrait que l’on arrive à inverser cette tendance et aller chercher quelque chose, même si on sait que sera compliqué dans le chaudron de Saint-Étienne.
« S’inscrire dans la durée » tels ont été les mots du Président après la victoire à Monaco. Cela vous a rassuré ?
De la stabilité, il en faut dans le football mais on sait pertinemment que c’est compliqué. Pour reprendre ce que je vous disais avant et après le match à Monaco, je me suis concentré sur le match comme je vais me concentrer sur le prochain. Concernant ma situation, je ne pense pas qu’il faille en parler à chaque match sinon ça veut dire que ce qui a été fait n’a pas été si bien fait que ça. On ne peut pas parler de stabilité si à chaque journée et chaque match on remet les choses en questions. Je ne pense pas que le sujet principal soit Olivier Létang et Sabri Lamouchi. On a le plaisir de travailler ensemble dans l’intérêt de l’institution. On a un intérêt commun. J’ai un avantage, c’est qu’il m’ait choisi. Il a été courageux de me mettre en place. On a eu des résultats qui sont plus que probants. J’ai le plaisir de dire que c’est grâce à sa décision à lui et grâce surtout au travail des joueurs.
Faire quelque chose de bien et rester au contact de la première partie de tableau ?
Il y a un manque de points, c’est une évidence. Les joueurs méritent d’en avoir plus. On a douze points à jouer avant la prochaine trêve et deux matchs d’Europa League. Ils seront importants pour la suite de la compétition. À nous de faire ce qu’il faut. Malgré les nombreux matchs et les longs déplacements, les joueurs sont toujours attentifs, généreux et concernés. C’est une bonne chose, voire le plus important.
Le sens du sacrifice et l’état d’esprit ont payé à Monaco. Vous attendez la même attitude à Saint-Étienne !
Ce qui sera important dimanche, ce sera d’avoir le même comportement que l’on a eu à Monaco, avec autant de conviction, d’application et de détermination. La qualité est là, elle est indiscutable. Il faut maintenant la mettre au service du collectif avec plus de détermination pour être efficaces dans les surfaces. Il faudra être discipliné parce que Saint-Étienne a des joueurs mobiles, très intéressants et qui peuvent faire la différence à tout moment.
La réception de Saint-Étienne avait été un tournant la saison dernière !
On avait fait une très belle prestation chez nous, une grosse performance en revenant au score grâce à Ismaïla Sarr à trois minutes de la fin. Ça nous avait permis de les éloigner de la course à la 5ème place. Si on n’avait pas pris ce point du match nul, on aurait pu être rattrapé par les Stéphanois.
Que vous inspire cette formation stéphanoise ?
Ils ont moins changé leur équipe que nous. Ils ont beaucoup plus de certitudes. Saint-Étienne est une équipe joueuse, très intéressante, qui aura un rôle à jouer cette saison. Elle l’a montré l’année dernière. C’est une équipe qui aime avoir le ballon, et qui, techniquement, est très habile.
On a beaucoup parlé d’équilibre ces dernières semaines. Où en êtes-vous dans cette recherche ?
On avait terminé la saison dernière en boulet de canon parce qu’on avait trouvé l’équilibre parfait. Le groupe s’était fondu dans le projet qu’on leur proposait. Il y a eu de gros changements à l’intersaison. Il a fallu rééquilibrer. Et malgré le manque d’équilibre, on n’était pas loin lors de nos dernières prestations. On ne méritait pas de perdre à Amiens, on ne méritait pas de perdre à Nice. On aurait dû gagner contre Toulouse. À Marseille, on menait 2-0. Avec 3 ou 4 points supplémentaires, on ne serait pas en train de parler d’équilibre. Il faut le temps nécessaire pour remettre tout le monde dans un projet commun. Il y a des choses plus que significatives. Après Bordeaux, on a dit qu’on avait pratiqué un football très intéressant. On aurait dû marquer plus de buts. Contre Toulouse, on a frappé 23 fois. Certes on a marqué un seul but et on n’aurait pas dû concéder le but de l’égalisation. Après ça, on se met sous pression et on est dans le doute. Des joueurs en manque de confiance peuvent ne pas se libérer. Il faut que tout ça se remette en place.
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10ème journée de Ligue 1 Conforama
AS Saint-Étienne / Stade Rennais F.C.
Dimanche 21 octobre – 17h
Stade Geoffroy-Guichard
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