William Stanger : « Ça rappelle forcément de bons souvenirs »

William, la coupe Gambardella est une compétition familière pour toi…
Ça rappelle forcément de bons souvenirs, des joies, des moments collectifs, des instants de jeu… On entre dans une compétition que les joueurs, le staff et les dirigeants attendent avec enthousiasme. Il faut faire en sorte de la vivre pleinement, de se créer des souvenirs de groupe tout en prenant du plaisir, c’est pour cela que l’on est sur les terrains.

Imaginais-tu revivre la Gambard’ dans un autre rôle ? 
Devenir éducateur était un objectif de longue date, ça me plaisait déjà. Mais me retrouver là 21 ans plus tard, c’est particulier, ce sont des émotions.

Dans quel état d’esprit sont tes joueurs ? 
On sent l’excitation, les joueurs en parlent déjà depuis plusieurs jours. C’est le début de l’épopée d’une compétition qui est vraiment particulière. Il y a un attachement des jeunes pour cette coupe. On veut la vivre pleinement et essayer d’aller le plus loin possible. Il y a certes l’enjeu mais aussi toute l’atmosphère qui va autour.

Le partage de ton expérience fera-t-il partie de la préparation d’avant-match ? 
Je vais peut-être évoquer l’appréhension des émotions mais l’enjeu est de rester soi-même ou que le groupe reste lui-même, et de ne surtout pas surjouer, pour exprimer au mieux les qualités de manière collective. 

On se souvient que tu faisais partie de cette génération brillante avec Grégory Bourillon, Jacques Faty, Arnold Mvuemba, Yoann Gourcuff, Jimmy Briand… Suffit-il d’avoir les meilleurs joueurs pour gagner la Gambardella ? 
Non, il faut qu’un collectif se dégage. Pour que les individualités brillent, il faut que le groupe soit fort. Il faut de la personnalité de la part de tous. Du talent, des idées collectives, un groupe qui vit bien et du caractère, c’est ce dont on a besoin pour créer l’alchimie. 

Comment juges-tu cette génération ? 
Il y a des joueurs qui évoluent au quotidien dans le groupe Pro 2, d’autres dans le groupe formation. On n’a pas un vécu sur l’ensemble des séances d’entraînement en semaine. Il faut donc essayer de créer quelque chose avec les contraintes de temps que l’on a. 

Que sais-tu de votre premier adversaire ? 
On va prendre Saint-Brieuc bien au sérieux, une équipe qui évolue en U18 R1, première de son championnat et dans une bonne dynamique. On va jouer dans un contexte qui ne sera pas simple, on le sait donc à nous de faire le job pour passer ce tour. 

Le Stade Rennais F.C. a échoué à une ou deux marches de la finale les saisons précédentes. Est-ce que cela ajoute une pression supplémentaire ?
On essaie de s’en servir pour comprendre et d’identifier les manques pour aller plus loin. Tous les ans, ce sont des générations différentes, des périodes différentes, c’est donc difficile de tirer beaucoup de conclusions.