Benoît Costil
« Ma connexion avec le Stade Rennais, elle est depuis tout petit. Quand je signe au Stade Rennais à 23 ans, mes parents me disent que je viens en quelque sorte combler un regret de ne pas m’avoir fait intégrer le club en formation. Je me suis dit : "Wouah ! Mes parents sont hyperheureux !" La connexion avec le Stade Rennais, le club et la ville, a été exceptionnelle, quelque chose qui a été naturel. Ça a été pour moi un sentiment de bien-être, j’étais heureux là où j’étais, avec un gros sentiment d’appartenance avec le club et de grandes valeurs. Ça n’a pas occulté le fait de vouloir être toujours plus performant individuellement et d’évoluer collectivement. C’est bien plus qu’une étape dans ma carrière, c’est un endroit où j’ai été heureux et où je reviendrai pour l’être à nouveau. Je me suis fait des copains au club et en dehors. Ça a duré six ans, ça aurait pu ou dû durer bien plus. »
Jimmy Briand
« C’est mon centre de formation, je suis arrivé à 15 ans au club et je suis resté presque dix ans. J’ai évolué en tant que joueur mais j’ai surtout grandi en tant qu’homme et citoyen. Mes enfants sont nés ici, je suis très attaché à la ville, et j’ai encore des amis ici. Avec beaucoup de joueurs du centre de formation, on a réussi à jouer ensemble en équipe première, sur deux ou trois générations. Cela a créé un lien pour la vie, c’est vraiment mon club de cœur. »
Ousmane Dabo
« Le Stade Rennais m’a formé en tant que joueur mais surtout en tant qu’homme. On m’a inculqué la culture du travail, le respect, la vie en collectivité. Tout ça c’est grâce au centre de formation et les éducateurs, notamment Patrick Rampillon. Ça m’a donné des bases très solides pour aborder ma carrière de footballeur professionnel. On était dans les premiers à sortir du centre, avant nous il y a eu Laurent Huard et Sylvain Ripoll mais ils ne l’ont pas vraiment comme nous. Je suis arrivé très tôt, à 13 ans. Je voyais mes parents une fois de temps en temps. C’était difficile au début, j’étais au collège et je m’entraînais aussi à Bréquigny. Je me suis adapté et je me suis épanoui, c’était une belle période. C’est le SRFC qui m’a façonné. Le Stade Rennais est un club familial qui sait garder le lien avec les anciens et fédérer. »
Paul-Georges Ntep
« C’est à Rennes que je me suis révélé en Ligue 1 et que j’ai pu atteindre l’Équipe de France. C’est là où j’ai pris le plus de plaisir dans ma carrière et où je me suis fait des contacts qui aujourd’hui font toujours partie de mon répertoire. J’ai appris sur le terrain et en dehors. C’est une ville qui m’a marqué au fer Rouge et Noir. Ce qui a fait la beauté du Stade Rennais, c’est qu’il y avait cette cohésion d’équipe. On n’a peut-être pas eu les meilleurs résultats sur le terrain, même s’il y avait une belle réunion de talents, mais sur le plan humain c’était très fort. On me parle beaucoup de ce but de la tête sur la ligne. Il manque parfois de moments "frisson" dans le football. Le but n'était pas de marquer les esprits, mais on en rigole aujourd’hui. »
Sylvain Wiltord
« Le Stade Rennais a été ma première porte de sortie, il m’a offert cette chance, alors que j’étais encore en région parisienne. C’est mon club formateur, c’est tout pour moi. J’ai appris mon métier à Rennes, j’ai vécu ma vie d’adolescent à Rennes. Je n’aurai pas pu faire une belle carrière sans le Stade Rennais. Même si je suis Parisien, c’est mon club de cœur. Certains diront que dans les clubs familiaux, il n’y a pas de pression. Ce n’était pas le cas à Rennes, on n’avait toujours la pression, il fallait toujours gagner. L’exigence n’a pas empêché ce côté familial. Quand je vois les noms, de très grands talents, qui sont passés après moi, je suis tellement fier d’avoir été l’un des premiers à montrer la voie au centre. »
Stéphane Grégoire
« Le Stade Rennais a été mon premier club professionnel, je suis resté cinq ans, et c’est avec Rennes que j’ai joué le plus de matchs. J’ai connu d’autres clubs et je n’ai pas retrouvé cette identité très marquée. Mon rôle dans l’équipe m’a donné des responsabilités, être à l’écoute des autres, être dans l’observation, être dans l’empathie aussi. Des aptitudes que j’ai pu développer en tant que capitaine et qui m’ont servi plus tard dans la vie personnelle ou professionnelle. J’ai connu plusieurs coachs et j’ai toujours eu la confiance, ça veut dire beaucoup et pas grand-chose, je pense que mes cheveux gris les rassuraient (rires), c’est une fierté. Je cherchais à être dans le vrai et ma relation avec les supporters était particulière, elle était faite de sincérité, de proximité et d’engagement pour le club. Le Stade Rennais, c’est beaucoup de belles relations et de bons souvenirs. Cela a créé cet attachement entre le club, les supporters et moi ».
Robert Rico
« Le Stade Rennais m’a tout donné. À Concarneau, mon rêve de gosse était de jouer en pro. J’ai fait sept ans ici, je gagne la Coupe de France, je deviens international puis je suis transféré à Reims. Mes rêves se sont réalisés à Rennes. Je me suis fait des amis et j’ai eu la chance de voir mon frère jouer aussi pour le Stade Rennais. Je me suis revu en lui, tous les souvenirs remontaient. Je suis le premier supporter, je viens voir tous les matchs. Tout est lié avec le SRFC, la passion du foot et la famille. C’est ma deuxième maison. Ce qui me réjouit, c’est que les nouvelles générations qui étaient autour de la table pensent comme moi. »