Alidu, tu continues ton aventure avec le Stade Rennais F.C., c’est une belle marque de confiance mutuelle.
C’est un immense honneur d’avoir prolongé avec le club et de poursuivre cette belle aventure. Je suis très content. Je remercie tous ceux qui contribuent au fait que je me sente bien à Rennes, le staff, les dirigeants, mes coéquipiers. Il faut aussi mettre en avant ce public très présent.
Comment as-tu vécu cette blessure, toi qui était un cadre de l’équipe ?
J’étais vraiment très bien au début de saison. Cette blessure m’a stoppé et c’est à moi d’être fort mentalement pour la surmonter. Je suis au top moralement, bien entouré et je garde le sourire. J’ai repris la course et c’est une joie, il faut accepter d’y aller étape par étape et écouter le Doc’. Je tiens à remercier ceux qui participent à ma rééducation et notamment sur le travail en salle, Guillaume (Testu), Romaric (Boch) et Thomas (Choinard).
« Je suis content du niveau que j’ai pu atteindre avant ma blessure et l’objectif est d’y revenir rapidement. »
Elle est intervenue dans une période où tu ne cessais de monter en puissance…
Quand je suis arrivé il y a un an, il y avait Guéla Doué qui faisait de très bons matchs. Le fait qu’il ait montré ce niveau m’a permis de progresser. J'ai dû mettre les bouchées doubles à l’entraînement. Je suis content du niveau que j’ai pu atteindre avant ma blessure et l’objectif est d’y revenir rapidement. Lorsque tu fais partie d’un club comme Rennes, tu ne peux que tout donner. Je fais toujours en sorte que le staff soit content de moi, j’ai toujours offert le maximum quand on m’a donné l’opportunité d’être sur le terrain.
Et tu as fait de ta polyvalence un atout pour les différents staffs que tu as connus.
Je suis à disposition du club donc je joue où on me demande de jouer, sans préférence. L’important est d’apporter mes qualités au groupe, de répondre présent. Que ce soit à droite, à gauche ou dans l'axe.
Tu as vécu toi aussi la transition vers le nouveau bâtiment sportif en février, un outil optimal pour revenir en forme.
Le nouveau bâtiment est vraiment de qualité et nos conditions de travail sont excellentes. On a tout ce qu’il faut pour travailler et progresser, il faut être exigeant avec nous-mêmes. Je suis heureux d’en profiter.
« Je vois un esprit très positif »
Bien que blessé, tu n’es pas en retrait du groupe. Comment vit-il actuellement ?
Malgré quelques accros sur le plan des résultats, il y a eu aussi de très bons matchs depuis le début de l’année. Je vois un esprit très positif. L’équipe est vraiment investie et on ressent l’énergie positive. L’objectif est donc de bien finir la saison et basculer rapidement sur des objectifs à la hauteur du Stade Rennais.
Djaoui Cissé, Jérémy Jacquet, Kader Meïté, c’est aussi la prise de pouvoir de la jeunesse.
Djaoui, Jérémy, Kader, JJ aussi, apportent beaucoup de fraîcheur au groupe. Ils enchaînent après avoir montré leurs qualités à l’entraînement et ce n’est pas vraiment étonnant pour nous. Notre rôle est de les encourager, d’accompagner leur progression. Je suis très content de voir leur évolution. J’ai grondé Djaoui (rires) il y a peu de temps parce qu’il prend trop de cartons jaunes, ça fait partie de son apprentissage, il doit continuer sur sa lancée.
Le côté ‘’positif’’ de cette blessure, si l’on peut se permettre la formule, c’est que tu peux profiter davantage de ta famille et notamment de ton fils dans cette période.
Mon fils a fêté ses onze mois, c’est un Breton, il est né quand je suis arrivé à Rennes. Avec cette blessure, j’ai pu me poser, profiter avec lui. C’est un aspect positif, c'est vrai. Quand tu es sur le terrain, tu ne vois pas forcément tout ce qu’il se passe à l’extérieur. Le fait d’être ‘’sur le côté’’ me le fait réaliser.
