Le point sur le groupe :
« Il y aura deux absents, Steve Mandanda et Bertuğ Yildirim. Steve (genou) va plutôt bien mais c’est trop juste pour jeudi, on verra si ça passe pour dimanche. Pour Bertuğ, c’est un problème au pubis. »
La première de Gauthier Gallon :
« Gauthier a de l’expérience, il est à un âge de maturité. Nous l’avons recruté pour pallier une éventuelle absence de Steve. Et si on l’a recruté, c’est qu’il est capable d’assumer ce rôle. Il a une qualité que j’aime beaucoup, la stabilité dans l’humeur. Il apporte beaucoup de positif. Il est capable de hausser le ton quand il faut le faire mais son humeur n’est jamais changeante. C’est important d’avoir cet état d’esprit, encore plus pour un numéro 2. Il travaille très bien, il est prêt. »
L’analyse de la situation :
« Le diagnostic est quasiment le même depuis le début de saison, c’est ce qui m’embête le plus. Le travail d’un entraîneur est de trouver des solutions aux problèmes de l’équipe. Ils sont récurrents et bien identifiés, à savoir qu'on se crée beaucoup d’occasions que l’on ne convertit pas. Et sur les buts que l’on encaisse, 50% sont donnés à l’adversaire sans qu’ils ne fassent rien pour marquer. Une fois que l’on a dit ça, il faut des solutions. Pour l’instant, je ne les ai pas trouvées. Du doute non, paradoxalement, je suis même plutôt serein. J’ai confiance en mon groupe qui a démontré qu’il était capable de surmonter les difficultés par le passé. Si certains en doutent, grand bien leur fasse mais moi je ne doute pas. »
Quel milieu de terrain à l’avenir ?
« La concurrence est l’un des moteurs essentiels pour un groupe qui est ambitieux. Pourquoi Martin Terrier à gauche et Benjamin Bourigeaud à droite à Nice ? Parce que ce sont deux joueurs qui ont été très performants dans ces registres auparavant. J’avais envie de mettre Ludovic Blas dans une autre position et d’amener un peu plus de présence offensive. Je trouve que notre première mi-temps a validé ces choix. Je maintiens qu’on doit la terminer devant au score. Pour ceux qui n’ont pas joué comme Fabian Rieder, ils sont à ma disposition et ils sont prêts. Si j’estime que demain certains doivent débuter, ils débuteront. »
Deux compétitions, deux visages :
« C’est difficile de l’expliquer. On est dans une compétition où l’on a tout à gagner puisque l’on a l’objectif de sortir des poules et de faire du mieux possible ensuite. Entre guillemets, on n’a pas d’obligation de gagner l’Europa League, si on peut le faire tant mieux. Des équipes ont été en difficulté en championnat la saison dernière et ont brillé en Europe, à l’image de West Ham et Séville. C’est peut-être ça qui fait que l’on joue de manière plus relâchée dans cette compétition. En championnat, comme on a affiché des ambitions très élevées, notre groupe reste assez jeune et peut-être que l’on joue avec une pression négative qui ne nous permet pas d’être pleinement en confiance dans les zones de vérité. »
UEFA Europa League – 4e journée – groupe F
Stade Rennais F.C. / Panathinaïkós
Jeudi 9 novembre 2023 – 18h45
Roazhon Park