Ludovic Blas : « je pense pouvoir faire beaucoup mieux »

Ludovic, comment accueillez-vous cette victoire face au Panathinaïkós ?
C’était un match compliqué, dans un stade assez petit et avec une grosse ambiance. On a montré du caractère, ça fait du bien. C’est l’état d’esprit qui a fait la différence. Chacun a tout donné pour son partenaire. On a été récompensés. 

Avant la rencontre, le coach voulait vous voir prendre du plaisir, jouer plus libéré, ça a été le cas.
Évidemment. Cependant on a aussi pris du plaisir contre Lorient mais nous n’avons pas été récompensés. Aujourd’hui, on a moins joué au ballon mais on a réussi à se montrer plus dangereux, c’est le principal. 

« important pour le moral de l’équipe »

Y avait-il un ultimatum de résultat avant ce match ? 
Oui, c’était important pour le moral de l’équipe, car on travaille énormément. Revenir avec la victoire après trois défaites, ça nous permet d’être plus sereins avant le prochain match. Ce qu’il faut souligner, c’est l’état d’esprit et le travail des joueurs pour le collectif. Faire les efforts pour les autres, c’est important dans le football.

Au-delà de faire du bien mentalement, c’est une très bonne opération au classement.
Nous sommes dans un groupe assez relevé. Deux victoires en trois matchs, c’est un bon coup mis derrière la tête des équipes qui sont avec nous dans ce groupe F. 

« Ça a accéléré mon processus d’intégration »

Comment juges-tu tes débuts en Rouge et Noir ? 
Avec des résultats en dents de scie, c’est un peu compliqué de se prononcer. J’ai mis trois buts, je suis un peu mitigé, je pense que je peux faire beaucoup mieux, c’est sûr. Mais je me suis très bien intégré, ça m’a aidé à être décisif. J’ai été très bien accueilli. Mon premier but est arrivé vite, ça a accéléré mon processus d’intégration. 

Ressens-tu davantage d’exigence à ton égard ?
Il y a des objectifs différents donc oui. Il faut surtout que je sois exigeant avec moi-même. Je suis conscient de mes qualités, je ne suis pas inquiet.

On te sait leader technique, es-tu du genre à t’exprimer aussi dans le vestiaire ? 
À bientôt 26 ans, je fais partie des plus âgés du groupe, mais il y a des joueurs qui sont plus aptes à prendre la parole comme Steve, Bourige ou Nema. Quand j’ai quelque chose à dire je le dis car j’ai de l’expérience et beaucoup de matchs chez les professionnels. Je peux prodiguer des conseils aux plus jeunes. Mais quand ça devient plus important, il faut laisser la parole aux plus anciens (rires). 

« ne pas calculer »

Bien négocier Strasbourg dimanche est une évidence, presque une obligation ?
On a fait un gros boulot pour aborder ce match avec confiance. Cette victoire va nous aider. Mais c’est autre chose, on a besoin de points en championnat. Il faudra entamer le match de la meilleure des manières et ne pas calculer. Il faudra mettre la même intensité qu’à Lorient en première période.

Que sais-tu de cette équipe strasbourgeoise ?
Comme on a l’habitude de le dire, le plus important c’est nous. On ne fait pas attention aux adversaires. Bien sûr que l’on observe leurs points forts mais il faut que l’on soit concentré et très bien ce jour-là pour faire de bonnes choses.