
Nicolas, comment expliques-tu la spirale négative du club ?
Je n'ai pas d'explication. Il faut juste essayer de retrouver une spirale positive. Il n'y a plus beaucoup de monde à croire en quelque chose. Nous les joueurs, on y croit encore. Je pense que c'est l'essentiel. On est persuadé que l'on va s'en sortir. Je suis plutôt confiant. Je peux comprendre qu'ils soient déçus. On joue d'abord pour nous puis ça rejaillira sur le club, la ville et les supporters.
Le nouveau schéma tactique de cette saison vous perturbe t-il ?
Le coach est arrivé avec ses idées. On y adhère tous. On a tous envie d'aller de l'avant. C'est quelque chose de plus plaisant à voir pour tout le monde. Il y a une plus grande prise de risques. Si on devait comparer la possession de balle et les occasions par rapport à la saison passée, il n'y a pas photo. Mais en terme d'efficacité, ce n'est pas pareil. La réussite n'est pas là mais on ne perd pas espoir.
Comment juges-tu tes performances ?
Je me sens à 100%. Je laisse les journalistes juger mes prestations.
Quelles différences notes-tu entre André Amitrano, ton ancien entraîneur des gardiens aujourd'hui à Monaco, et l'actuel Christophe Revel ?
Il n'y a pas de comparaison à faire. Ce sont deux méthodes de travailler différentes. J'adhère aux deux. Pour moi, ils sont complémentaires. Ce sont deux personnes qui m'apportent énormément. " Dédé " est une personne que j'aime beaucoup. C'est presque comme un père. Christophe est de ma génération. Je peux le considérer comme un frère.