Soutien de longue date, le Stade Rennais F.C. a mobilisé ses troupes ce mardi dans le cadre de la traditionnelle dictée d’ELA, association européenne contre les leucodystrophies. Un temps fort de l’opération "Mets tes baskets et bats la maladie" à laquelle 270.000 établissements scolaires participent cette année.
« Je ne regarde jamais en arrière. Je me force à aller de l’avant, à poursuivre mon chemin malgré les difficultés, la fatigue, l’agacement. Parfois des chansons me donnent l’énergie de continuer. Parfois ce sont des livres, des films, des photographies, des peintures, des sculptures. Ils m’aident à me consoler, me relever, me ressourcer. Je dis : « Je ne regarde jamais en arrière » et pourtant, c’est mon passé qui m’a forgé. » Voici une partie du texte de Sabyl Ghoussoub et intitulée « Un monde sans frontières » lue par Bruno Genesio ce mardi à 24 écoliers de CM1-CM2 de l’École Gérard Philipe de Montgermont.
Tandis que d’autres élèves de l’établissement ont enfilé les baskets pour soutenir la cause, les premiers ont fait preuve de beaucoup d’attention pour retranscrire la récitation du coach mais aussi comprendre son sens. « On peut faire le rapport avec le football et la vie en général » réagit Bruno Genesio. « La vie est faite d’échecs. Il y a toujours des possibilités de réussir, même après avoir échoué. Il faut continuer de rêver et se donner les moyens d’atteindre ses objectifs, en surmontant les difficultés ». Un extrait de texte qui a permis d’animer longuement les échanges entre Bruno Genesio et une assistance particulièrement curieuse du métier d’entraîneur professionnel. Au-delà de ces valeurs de résilience, de persévérance et d’espoir, l’objectif était aussi de penser à ceux qui se battent contre la maladie. Et en ces périodes troublées, dans l’école de l’apprentissage et du savoir, « il est important d’insister sur les notions de solidarité, de partage et l’acceptation de la différence » soutient l’entraîneur Rouge et Noir. Le savoir-vivre ensemble.
Dans le même temps, Baptiste Santamaria et Enzo Le Fée se sont prêtés au jeu de cette même dictée à l’École Guy Gérard de Pacé, là où était également présent Philippe Levillain, membre du conseil d’administration de l’association, accompagné de son fils Cyril victime de la maladie. « Les enfants sont de plus en plus informés, par leurs enseignants d’abord, mais aussi par la notoriété grandissante d’ELA. Les questions sont toujours pertinentes, elles s’intéressent d’abord à la personne, cela me touche. On est sur des questions pragmatiques, à savoir comment on vit la maladie. Leur curiosité donne beaucoup d’espoir pour l’avenir. On sait aujourd’hui qu’il y a des chemins qu’il ne faut pas prendre, ça fait aussi partie de la recherche. La route est encore longue mais l’espoir perdure ».
Pour soutenir ELA, rendez-vous sur le site internet ela-asso.com
