Il reste dix matchs aux joueurs de Bruno Genesio pour remplir leur objectif de fin de saison. Lens sera la première étape de ce sprint final. Retour sur la conférence de presse d’avant-match.
Le contingent rennais de joueurs internationaux a été conséquent lors de la dernière trêve. Comment gérez-vous ce paramètre ?
La première semaine, on a laissé pas mal de repos aux joueurs qui étaient là. On n’avait que quatre joueurs de champ à l’entraînement. Cette semaine, on a fait monter beaucoup de jeunes de la formation pour pouvoir avoir un nombre suffisant et réaliser des séances d’entraînement qui soient plutôt cohérentes. Petit à petit, on a récupéré tous nos internationaux. Ce jeudi matin, on avait tout le monde mais avec des programmes différents pour les uns et les autres en fonction des temps de jeu en sélection et des transports. Par exemple, Birger Meling a passé sa journée de mercredi dans les transports, c’est une fatigue supplémentaire. Aujourd’hui, c’était relax. Vendredi et samedi matin, on travaillera un peu plus sur l’aspect tactique du match. La vidéo sera essentielle pour la préparation. À la 29e journée, les principes de jeu sont assimilés. Il faut davantage recentrer tout le monde sur la compétition et nos objectifs de fin de saison.
Et leur dire que la victoire à Paris ne doit pas être un qu’un coup d’éclat ?
Il reste dix matchs, nous entrons dans le sprint final. C’est un visage, un degré d’investissement et de concentration, que l’on doit être capable d’afficher neuf fois sur dix. Ça ne veut pas dire que l’on gagnera tous les matchs mais on sait qu’on en gagnera beaucoup si on est dans cet état d’esprit. Pour relativiser le match d’Auxerre, on a aussi minimisé tout ce qui s’est passé la semaine précédente, à savoir beaucoup de joueurs touchés par un virus et très fatigués. Après coup, on peut penser que ça a été handicapant pour nous.
Qu’est-ce qui vous satisfait en ce moment dans les performances de votre groupe ?
On marque moins de buts mais on optimise plus nos situations. On a trouvé une solidité défensive. On a encaissé un seul but sur les cinq derniers matchs de championnat, celui de Marseille, on aurait pu l’éviter. C’est un indicateur positif quand on veut être en haut du tableau.
Avec l’aide précieuse de Steve Mandanda.
Il fait partie de l’efficacité défensive. On connaît l’importance d’avoir un bon gardien dans une équipe. Il fait les arrêts qui nous permettent de rester dans le match ou qui nous permettent de moins souffrir à la fin. Toutes les équipes de haut de tableau ont des gardiens qui font la différence et qui gagnent des points.
Le système à trois défenseurs peut-il être renouvelé contre Lens ?
Il correspond beaucoup aux qualités de nos joueurs. J’ai souvent dit que j’étais un entraîneur pragmatique et non pas dogmatique. J’essaie, dans la mesure du possible, de tirer le meilleur du potentiel de mes joueurs. C’est un système qui, à l’heure actuelle, correspond plutôt bien au degré de forme des uns et des autres. Il y a une possibilité que ce soit le même samedi mais on peut aussi jouer dans un autre système.
La 29e journée s’apparente décisive pour la suite…
On va avoir trois matchs difficiles, Lens, Lyon et Reims. Ils peuvent être très impactants sur la fin de saison. Charnières non car il restera plusieurs matchs derrière mais c’est sûr qu’en s’imposant, on pourrait recoller à un peloton qui va lutter pour les trois ou quatre premières places et créer un écart avec ceux qui sont derrière. C’est un match important mais comme vont l’être les dix derniers.
Quelles sont les forces de votre prochain adversaire ?
Lens a une grosse solidité défensive, elle a la meilleure défense du championnat. C’est une équipe qui met beaucoup d’intensité, qui est très généreuse dans les efforts. Ils se livrent, ils jouent, ils essaient de marquer, il joue un football attractif. J’aime ce genre d’équipe qui prend des risques. Quand on regarde leur match, on s’ennuie rarement. En termes de données athlétiques, elle est l’équipe qui, avec nous, fournit le plus d’efforts à haute intensité et de volume de courses. C’est une équipe qui joue beaucoup de duels, qui est très impactante. Elle joue dans un système bien rodé depuis quelque temps. Il y a très peu de changements d’une saison à l’autre. Les joueurs qui arrivent s’intègrent très rapidement au système et aux principes de jeu du coach qui fait du très bon travail. C’est une équipe complète régulièrement dans le haut du tableau. Cela montre qu’il y a une vraie continuité de la part du coach et dans la philosophie du club.
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29e journée de Ligue 1 Uber Eats
Stade Rennais F.C. / RC Lens
Samedi 1er avril 2023 – 21h00
Roazhon Park