Paris en demie :
« On a une demi-finale de Coupe de France à jouer, c’est un honneur pour nous et le club d’être à ce stade de la compétition. Le calendrier nous réserve un magnifique match à jouer. Il faut considérer l’opportunité que ça représente dans une carrière de jouer ce type de match, pas une chance car les joueurs ont mérité d’arriver en demi-finale. Le tirage au sort ne nous a pas réservé l’affiche la plus simple mais ça fait partie d’un parcours. De mémoire, quand on l’a gagnée il y a cinq ans on a dû battre les trois premiers du championnat pour aller au bout. C’est très difficile à faire mais pas impossible. »
Rebondir après Strasbourg :
« Un accident, ça peut arriver, c’est la première fois que ça arrive en quatre mois Je ne vais pas brûler ce que j’ai adoré pendant plusieurs semaines et mois. Cependant, on a raté notre match. On l’a tous raté mais on doit se concentrer sur Paris en se souvenant de ce qui a été très bien fait depuis longtemps, en considérant que nous avons un adversaire redoutable à jouer. Bien évidemment que l’on devra être à un autre niveau de performance. À Strasbourg, on a été défaillant dans les fondamentaux du jeu, à savoir l’engagement, l’intensité et le volume de courses, en dessous de nos standards habituels. »
Les clés du match :
« On n’est pas favori mais j’ai l’intime conviction que les joueurs ont la capacité de se sublimer. Il faudra le faire de toute façon pour avoir une chance de s’en sortir et de passer en finale. Collectivement et individuellement, il faudra être au maximum de ce que l’on est capable de faire. Au-delà du positionnement des uns et des autres, il faudra mettre les ingrédients en termes de discipline et d’intention de jeu. On a en référence ce qui s’est passé il y a un mois au Parc quand on a réussi à leur poser des problèmes. »
Qui pour occuper la cage rennaise ? :
« Le deal de départ, c’est qu’avant chaque match de Coupe de France on fait un point avec les gardiens. Il n’y avait aucun engagement de pris ni avec ni avec l’autre. En février, avec le calendrier très chargé, il y a eu le besoin pour Steve Mandanda de souffler. Pour cette demi-finale, on fait le choix de l’ultra-expérience. Ce n’est pas un désaveu, que la déception soit présente, c’est logique bien évidemment. C’est la décision la plus difficile à prendre sur le plan humain depuis que je suis revenu mais on a besoin de l’expérience de Steve car notre groupe est jeune. »
Demi-finale de Coupe de France
Paris Saint-Germain / Stade Rennais F.C.
Mercredi 03 avril 2024 – 21h10
Parc des Princes
Diffusé sur France 3 et beIN Sports 1